LE
LIVRE DE LA LOI DE L'ACTION ET DE LA RÉACTION
(Canon Taoïste - Cảm Ứng Kinh )
Préface
L'Immortel Thái-Cực Chơn-Nhơn
préface par cet éloge:
L'Auguste Thái-Thượng (Fondateur du
Taoïsme), pour moraliser le monde.. rédige le
Livre
sur la Loi de l'Action et de la Réaction
(CảmỨing Kinh ).
L'étude quotidienne de ce Texte canonique
élimine les défauts et amortit les fautes. Un
mois d'observance des Règles promulguées
affermit votre bonheur. Un an d'application ouvre aux
ancêtres la voie d'accès au Nirvana.
L'observation à perpétuité inscrit
votre nom sur la Liste des Immortels.
CHAPITRE I
PRELINIINAIRES L'Auguste
Thái-Thượng enseigne:
Le Bonheur et le Malheur n'ont libre accès chez
personne.
S'ils s'introduisent dans votre demeure c'est
uniquement sur votre invitation expresse.
Le Bien comme le Mal implique rigoureusement une
répercussion à la façon d'un sujet
constamment suivi de son ombre.
CHAPITRE II - CONTROLE
Ainsi, la Justice Immanente (Le
Créateur) a institué un contrôle occulte
autour et dans la
propre personne de chaque individu (Anges gardiens. )
L'inconduite est sanctionnée
proportionnellement à sa gravité, par la
disgrâce divine.
La défaveur se traduit par la gêne,
l'impécuniosité, de fréquents malheurs,
des inquiétudes
répétées, la maladie,
l'hostilité générale, des condamnations
judiciaires, la malchance, une
cruelle destinée, enfin la mort.
Autrement dit, suivant la gravité des fautes
commises, enregistrées par centaines,
la vie de leur
auteur sera plus ou moins abrégée.
Tout aspirant à la longévité doit
en priorité, pratiquer la vertu et éloigner la
perversité.
CHAPITRE III - ACTES DE VERTU
Progresser sur le droit chemin (de
la vertu), quitter la voie dégradante du vice.
Répudier la perversité. Se purifier de
toutes pensées ténébreuses.
Accumuler les bienfaits. Témoigner de la
bonté envers tous les êtres vivants.
Cultiver les sentiments de loyauté,
fidélité, dévouement,
piété filiale, fraternité cordiale et
déférente, amitié sincère.
Redresser nos semblable par notre droiture dans les
actes et notre rectitude dans les propos
(prêcher d'exemples).
Secourir les veuves sans soutien. Aider les orphelins
esseulés.
Vénérer les personnes
âgées. S'intéresser à l'enfance.
Se garder de nuire aux insectes, aux vers et aux
autres bestioles; de détruire sans
nécessité les
plantes, les arbres.
Dissuader avec sympathie les méchants. Se
réjouir de la bonne conduite des vertueux.
Assister les malchanceux aux heures critiques.
Dégager les miséreux dune instante
impécuniosité.
Considérer le succès de nos semblables
ou leur échec absolument comme les nôtres.
Passer sous silence la déficience de notre
prochain.
Eviter d'afficher notre excellence.
Couvrir les fautifs. Etaler complaisamment leur
moindre bonne action.
Décliner, dans une répartition, les
quotes-parts les plus favorisés.
Se contenter du prorata le plus modéré
dévolu aux bénéficiaires.
Répondre aux offenses subies par une noble
indulgence, une sublime clémence.
Accueillir avec la plus grande circonspection les
faveurs accordées, les expressions de
sympathie formulées.
Pour tout bienfait attribué et pour tout
service rendu aux gens, ne s'attendre à aucune
compensation, aucun témoignage de
reconnaissance.
Libéralités faites, n'en concevoir ni
regret, ni repentir.
CHAPITRE IV - REPERCUSSIONS
Toute personne vraiment vertueux
bénéficie de la considération unanime
des gens,
de la Grâce
Divine, d'un bonheur constant, de l'absence de
mauvaises tentations, de la protection invisible
des Divinités, de leur aide pour le
succès dans toute entreprise charitable.
Tout postulant au Paradis Céleste doit
réaliser présentement 1300 bonnes actions.
Tout prétendant à l'Eden Terrestre
s'oblige à accomplir 300 bienfaits.
CHAPITRE
V - CRIMES ET MEFAITS
(Première Nomenclature)
Se comporter de façon
illogique, injuste.
Se conduire en marge de la raison.
Promouvoir la perversité au rang d'un talent.
Simuler la résignation méditer une
vengeance.
Nuire sournoisement aux vertueux.
Dédaigner secrètement les parents, les
chefs, les alliés.
Mal considérer ses précepteurs, ses
aînés.
Manquer de sincérité et de respect dans
le Culte.
Berner les ignorants.
Dénigrer, critiquer les condisciples.
Dénoncer calomnieusement.
Discréditer parents et amis.
Se raidir avec une dureté inhumaine.
Tyranniser sciemment son prochain.
Ne pas discerner le Vrai du Faux.
Mésuser de sa puissance, de son
autorité.
Opprimer ses subalternes pour s'attribuer des
mérites.
Flagorner ses supérieurs tout en déniant
leurs ordres.
Se fermer à tout sentiment de gratitude.
Eterniser tout ressentiment.
Déconsidérer le peuple.
Perturber l'administration du pays.
Rétribuer avec partialité les non
méritants.
Dissuader avec sympathie les méchants. Se
réjouir de la bonne conduite des vertueux.
Assister les malchanceux aux heures critiques.
Dégager les miséreux dune instante
impécuniosité.
Considérer le succès de nos semblables
ou leur échec absolument comme les nôtres.
Passer sous silence la déficience de notre
prochain.
Eviter d'afficher notre excellence.
Couvrir les fautifs. Etaler complaisamment leur
moindre bonne action.
Décliner, dans une répartition, les
quotes-parts les plus favorisés.
Se contenter du prorata le plus modéré
dévolu aux bénéficiaires.
Répondre aux offenses subies par une noble
indulgence, une sublime clémence.
Accueillir avec la plus grande circonspection les
faveurs accordées, les expressions de
sympathie formulées.
Pour tout bienfait attribué et pour tout
service rendu aux gens, ne s'attendre à aucune
compensation, aucun témoignage de
reconnaissance.
Libéralités faites, n'en concevoir ni
regret, ni repentir.
CHAPITRE IV - REPERCUSSIONS
Toute personne vraiment vertueux
bénéficie de la considération unanime
des gens,
de la Grâce
Divine, d'un bonheur constant, de l'absence de
mauvaises tentations, de la protection invisible
des Divinités, de leur aide pour le
succès dans toute entreprise charitable.
Tout postulant au Paradis Céleste doit
réaliser présentement 1300 bonnes actions.
Tout prétendant à l'Eden Terrestre
s'oblige à accomplir 300 bienfaits.
CHAPITRE
V - CRIMES ET MEFAITS
(Première Nomenclature)
Se comporter de façon
illogique, injuste.
Se conduire en marge de la raison.
Promouvoir la perversité au rang d'un talent.
Simuler la résignation méditer une
vengeance.
Nuire sournoisement aux vertueux.
Dédaigner secrètement les parents, les
chefs, les alliés.
Mal considérer ses précepteurs, ses
aînés.
Manquer de sincérité et de respect dans
le Culte.
Berner les ignorants.
Dénigrer, critiquer les condisciples.
Dénoncer calomnieusement.
Discréditer parents et amis.
Se raidir avec une dureté inhumaine.
Tyranniser sciemment son prochain.
Ne pas discerner le Vrai du Faux.
Mésuser de sa puissance, de son
autorité.
Opprimer ses subalternes pour s'attribuer des
mérites.
Flagorner ses supérieurs tout en déniant
leurs ordres.
Se fermer à tout sentiment de gratitude.
Eterniser tout ressentiment.
Déconsidérer le peuple.
Perturber l'administration du pays.
Rétribuer avec partialité les non
méritants.
Troubler la tranquillité publique.
Disperser les familles et s'emparer de leurs biens.
Percer les digues. Amorcer les incendies.
Délabrer les demeures des habitants.
Bouleverser les normes. Désorganiser le travail
des prolétaires.
Priver, par sabotage, les travailleurs de leur
outillage.
Souhaiter la disgrâce des lauréats
comblés d'honneur.
Désirer la ruine des élus
favorisés de la fortune.
Concevoir des sentiments de sympathie inavouables
à la vue des « beautés ».
Rêver la mort de ses créanciers.
Accueillir le rejet de ses sollicitations
déplacées par de haineuses
imprécations.
Accabler les ruinés, les faillis, de
médisances.
Se gausser sans appréhension des personnes
affligées d'un physique disgracieuse.
Dévaloriser par jalousie les talents dignes
d'éloges.
CHAPITRE
VI - CRIMES ET MEFAITS
(Deuxième Nomenclature)
Recourir aux maléfices, aux
sortilèges contre ses semblables.
Tuer les arbres avec des produits toxiques.
Irriter ses maîtres. Exacerber ses
précepteurs.
Outrager ses parents. Offenser ses frères et
soeurs.
S'emparer de force. Quémander avec contrainte.
Se délecter aux usurpations e't aux
spoliations.
S'enrichir par le pillage, le ravissement.
Viser les changements par de fourbes manoeuvres.
Récompenser ou punir avec impartialité.
S'adonner à un excessif farniente.
Tourmenter ses subordonnés.
User de menaces et d'intimidations.
Maugréer contre le destin. S'en prendre aux
humains.
Invectiver le vent. Jurer contre la pluie.
Se rivaliser en procédures.
Chercher à s'inféoder aux coteries
à s'agréger aux camarilla.
Préférer les avis de ses épouses
aux conseils, aux instructions de ses parents.
Délaisser l'ancien pour le nouveau.
Camoufler ses sentiments abjects par de belles
déclarations.
Convoiter sans vergogne les richesses.
Mépriser secrètement ses
supérieurs.
Controuver de cruels propos.
Diffamer les gens paisibles.
Déblatérer contre ses semblables pour se
proclamer honnête.
Blasphémer contre le Divin pour se poser en
orthodoxe.
Repousser la concorde. Se ranger dans l'opposition.
Se détourner de ses proches. S'apparenter aux
étrangers.
Prendre les Divinités à témoin de
sa conduite qui est mauvaise.
Evoquer le témoignage des Purs Esprits en
faveur de ses actes, lesquels ne sont que vilenies.
Regretter une fois l'aumône faite.
Reteneir ce qui est soi-disant emprunté.
Solliciter des futilités.
Dépenser au delà de ses moyens.
Troubler la tranquillité publique.
Disperser les familles et s'emparer de leurs biens.
Percer les digues. Amorcer les incendies.
Délabrer les demeures des habitants.
Bouleverser les normes. Désorganiser le travail
des prolétaires.
Priver, par sabotage, les travailleurs de leur
outillage.
Souhaiter la disgrâce des lauréats
comblés d'honneur.
Désirer la ruine des élus
favorisés de la fortune.
Concevoir des sentiments de sympathie inavouables
à la vue des « beautés ».
Rêver la mort de ses créanciers.
Accueillir le rejet de ses sollicitations
déplacées par de haineuses
imprécations.
Accabler les ruinés, les faillis, de
médisances.
Se gausser sans appréhension des personnes
affligées d'un physique disgracieuse.
Dévaloriser par jalousie les talents dignes
d'éloges.
CHAPITRE
VI - CRIMES ET MEFAITS
(Deuxième Nomenclature)
Recourir aux maléfices, aux
sortilèges contre ses semblables.
Tuer les arbres avec des produits toxiques.
Irriter ses maîtres. Exacerber ses
précepteurs.
Outrager ses parents. Offenser ses frères et
soeurs.
S'emparer de force. Quémander avec contrainte.
Se délecter aux usurpations e't aux
spoliations.
S'enrichir par le pillage, le ravissement.
Viser les changements par de fourbes manoeuvres.
Récompenser ou punir avec impartialité.
S'adonner à un excessif farniente.
Tourmenter ses subordonnés.
User de menaces et d'intimidations.
Maugréer contre le destin. S'en prendre aux
humains.
Invectiver le vent. Jurer contre la pluie.
Se rivaliser en procédures.
Chercher à s'inféoder aux coteries
à s'agréger aux camarilla.
Préférer les avis de ses épouses
aux conseils, aux instructions de ses parents.
Délaisser l'ancien pour le nouveau.
Camoufler ses sentiments abjects par de belles
déclarations.
Convoiter sans vergogne les richesses.
Mépriser secrètement ses
supérieurs.
Controuver de cruels propos.
Diffamer les gens paisibles.
Déblatérer contre ses semblables pour se
proclamer honnête.
Blasphémer contre le Divin pour se poser en
orthodoxe.
Repousser la concorde. Se ranger dans l'opposition.
Se détourner de ses proches. S'apparenter aux
étrangers.
Prendre les Divinités à témoin de
sa conduite qui est mauvaise.
Evoquer le témoignage des Purs Esprits en
faveur de ses actes, lesquels ne sont que vilenies.
Regretter une fois l'aumône faite.
Reteneir ce qui est soi-disant emprunté.
Solliciter des futilités.
Dépenser au delà de ses moyens.
Se débaucher outre mesure.
Masquer sa cruauté sous des apparences
vertueuses.
Imposer aux gens une nourriture polluée.
Mystifier la foule par des pratiques de sorcellerie.
Truquer les mesures de longueur et de capacité.
Fausser les instruments de pesage et de jaugeage.
Dénaturer la vérité par des
sophismes.
Glaner tous les profits louches.
Avilir les bienfaits.
Duper les pauvres d'esprits. Animer une
cupidité insatiable.
Rechercher la droiture dans les imprécations.
Aberrer son esprit, bouleverser sa conduite par
l'ivresse.
Se disputer entre consanguins.
Se départir des qualités masculines de
fidélité, d'honnêteté.
Se détacher des vertus féminines de
douceur, soumission.
Se brouiller avec la famille de son époux.
Manquer de déférence envers son mari.
Se prôner en toutes occasions.
Trahir sa jalousie dans son habituel comportement.
Faillir à ses obligations maritales et
paternelles.
Négliger impertinemment son devoir de bru.
Profaner la mémoire des ascendants.
Enfreindre les ordres de ses supérieurs.
Se livrer à des stériles occupations.
Se liguer avec arrière-pensées.
Maudire les gens par transposition de personnes.
Avantager ou défavoriser quelqu'un sans motif
équitable.
Enjamber les puits, les âtres, foyers.
Passer par-dessus la tête des gens, par-dessus
des produits alimentaires.
Perpétrer des crimes d'infanticide ou
d'avortement.
Récidiver souvent dans une activité
ténébreuse.
Se livrer aux chants, aux divertissements
chorégraphiques, le dernier jour de lunaison.
Se lamenter, s'emporter, tempêter le premier
jour de lunaison.
Cracher, se moucher, se soulager en direction du Nord.
Chanter, déclamer, pleurer en face du foyer, de
l'âtre.
Allumer des baguettes d'encens au feu de l'âtre.
Utiliser pour la cuisine du bois de chauffage
souillé.
Se dévêtir complètement la nuit.
Exécuter les criminels en toutes saisons.
Cracher contre les étoiles filantes.
Montrer du doigt irrévérencieusement
l'arc-en-ciel, les lueurs solaires.
Indiquer du poing le soleil, la lune, les
étoiles.
Au printemps, brûler les champs. organiser les
parties de chasse.
Prononcer de graves injures face au Nord.
Dépêcher les tortues, assommer les
reptiles sans motifs acceptables.
CHAPITRE VII - REPERCIUSSIONS
Tous ces crimes et méfaits
abrègent, proportionnellement à leur vie de
leur auteur
selon la Loi de l'Action et de la Réaction.
En cas de décès avant l'expiation
complète des fautes, le reliquat des châtiments
sera reporté
sur le compte des descendants.
Les détenteurs des biens spoliés verront
les membres de leur famille s'éteindre peu à
peu pour
complicité de recel.
S'ils échappent à la mort, ce sera pour
subir toutes sortes de calamités, telles que
inondation,
incendie, banditisme, maladies, infirmités,
disputes etc. amenant la dispersion des biens et
sanctionnant ainsi les rapines et les extorsions
perpétrées.
Les criminels, les assassins ne représentent en
réalité que l'instrument de la Loi de
Réciprocité
du meurtre.
S'approprier des biens mal acquis, revient à
vouloir apaiser la faim par de la viande
empoisonnée, et calmer la soif avec une liqueur
toxique. non susceptibles de rassasier ou de
désaltérer mais propres à
déterminer une mort certaine.
CHAPITRE VIII - NOTA
Une belle résolution
conçu mais non encore mise en exécution ne
cesse cependant de s'affermir
sous une heureuse influence divine.
Toute mauvaise velléité ne cesse de
s'animer sous une néfaste influence
démoniaque.
CHAPITRE IX - REPENTIR
Les fautifs repentants, bien
résolus à s'interdire désormais toute
mauvaise action et à accomplir
toutes les bonnes oeuvres, peuvent progressivement
obtenir un heureux redressement,
transmuant ainsi leur infortunes en vrai bonheur.
CHAPITRE X - TELLE EST LA LOI
C'est pour cela que les gens
vertueux se gardent de toute parole déplacée,
se détournent de
tout spectacle vicieux, s'abstiennent de tout acte
répréhensible, réalisant ainsi trois
bonnes
actions par jour.
Trois années d'une telle attitude leur assurent
une heureuse protection divine.
Les gens pervers se complaisent aux méchants
propos, aux spectacles indécents, aux actes
malfaisants, comptant ainsi trois mauvaises actions
par jour.
Ils attirent la Disgrâce divine au bout de trois
années d'une pareille inconduite.
Pourquoi ne pas pratiquer ainsi le Vertu Active ?
Traduit par Bùi Thiên
Hùng.
Frère caodaïste du Cénacle Esotérique
Chiếu-Minh Long-Hoa
Rue Bùi Viện, Sài Gòn